Virginia Woolf et Vita Sackville-West, une liaison passionnelle avant-gardiste
Frivole, profonde ou angoissée, la correspondance entre Virginia Woolf et sa maîtresse Vita Sackville-West dévoile un autre visage de l'auteur de Mrs Dalloway. Exaltant.
On ne saurait imaginer personnalités plus différentes. Leurs prénoms mêmes marquent le contraste entre les deux femmes. Vita, deux syllabes qui à elles seules suffisent à dire l’impétueuse vitalité de cette aristocrate anglaise, romancière et poétesse avec du sang gitan dans les veines, mariée à un diplomate mais qui ne cache rien de son homosexualité, et que Virginia juge d’abord “plutôt rougeaude et noire et gauche”.
En face, se dresserait, hiératique, la figure virginale de Virginia, reine inaccessible des lettres anglaises, vulnérable et réservée. Une image dans laquelle l’auteur d’Une chambre à soi a bien trop souvent été figée, comme statufiée.
Virginia Woolf sous un jour nouveau
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