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À quoi la femme fantasme-t-elle?

Encore parfois tabou, l’évocation des fantasmes provoque souvent des réactions de malaise et même de honte chez certaines femmes. Par Julie Pelletier - Sexologue

 

 

Parution
Décembre 2010

Il y a quelques semaines, nous avions exploré le monde des fantasmes masculins; en voici maintenant la version «au féminin». C’est bien connu, les hommes possèdent cette facilité (bien souvent grâce à leur niveau de testostérone plus important) à plonger dans le monde de l’excitation sexuelle. Or, il peut en être autrement pour la femme. Le fantasme est alors d’autant plus important qu’il lui permettra non seulement de se stimuler, mais aussi, et surtout, de provoquer son désir sexuel. Voici donc ce qui se cache dans l’esprit de plusieurs femmes (et que celles qui ont de la difficulté à fantasmer saisissent l’opportunité pour se nourrir de ces quelques idées).

Représentation des désirs

Encore parfois tabou, l’évocation des fantasmes provoque souvent des réactions de malaise et même de honte chez certaines femmes. Comme si le fait d’avoir accès à un monde imaginaire où des représentations de désirs érotiques (conscients ou inconscients) contribuaient à entacher la réputation de celles-ci. J’ai déjà entendu d’une dame dire qu’elle avait été «élevée en femme de bonne famille». Et les femmes de bonne famille ne pouvaient certes pas se permettre quelque obscénité que ce soit. Mais fort heureusement, les connaissances et l’évolution nous ont permis de découvrir que le fantasme chez la femme est non seulement très sain, mais aussi très salutaire! Il lui permet d’entretenir la flamme et de maintenir son désir sexuel bien en santé.

À quoi ressemblent les fantasmes féminins?

Les fantasmes qui dérangent (fantasme de viol, de scènes sadiques…), puisqu’ils sont confondus avec la réalité (ce qui est une erreur monumentale puisqu’aucune femme n’a envie de ce traumatisme dans la vie réelle), sont expliqués par certains spécialistes comme étant «un décalage des désirs inconscients déformés qui répondent à des processus défensifs et certains fantasmes s’éloignent totalement des désirs conscients et correspondent plutôt à des situations redoutées». (au féminin.ca, section sexo). Et les fantasmes les plus répandus circulent plus librement, car ils sont souvent de puissants aphrodisiaques.

• Elles fantasment de faire l’amour dans un lieu inhabituel (forêt, plage): ces fantaisies leur permettent de laisser libre cours à leurs envies (et à l’expression verbale de leur plaisir) puisque le couple ne risque pas de se faire surprendre.
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• Regarder ou être regardée: malgré le fait que ce fantasme ne soit pas souvent évoqué, il arrive toutefois au deuxième rang du palmarès des fantasmes les plus populaires chez les femmes. Certaines osent plus que vous le ne croyez, toujours en fantasme bien sûr!
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• Avoir un rapport avec une autre femme: loin d’être un indice d’homosexualité ou de bisexualité, il dévoile davantage le désir d’avoir accès à une grande sensualité. Les hommes aussi fantasment de voir deux femmes faire l’amour et ils s’incluent dans l’équation alors que le fantasme d’une femme pour une autre femme n’inclut pas son partenaire ou

http://www.canoe.com/artdevivre/ellelui/article1/2010/12/13/16528671-jdm.html

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La sexualité féminine moins définie qu'on le pense?

Il n’y a pas si longtemps encore, les spécialistes affirmaient que l’orientation sexuelle de l’humain était fixée dès l’enfance... Eh bien, plus maintenant! Par Julie Rose Vézina

 

 

Parution
Vol 16, no 2

De nouvelles recherches en la matière tendent à démontrer que la sexualité, féminine surtout, est beaucoup plus fluctuante qu’on le croyait, et qu’elle aurait tendance à évoluer et à changer tard dans la vie.

Des stars qui sortent du placard

Bien des vedettes de la télé et du cinéma ont fait leur coming out assez tardivement. Qu’on pense à Cynthia Nixon, la Miranda de Sex and the City, qui a vécu une relation hétéro pendant 15 ans avant de tomber amoureuse de Christine Marinoni, sa conjointe des 6 dernières années, ou alors à l’actrice Portia de Rossi, qui était l’épouse d’un homme avant de se marier, en 2008, avec l’animatrice de talk-show Ellen DeGeneres.

C’est peut-être cette nouvelle réalité des stars qui a attiré l’attention des médias sur le sujet. Mais la Dre Lisa Diamond, professeure à l’Université de l’Utah, elle, a passé 15 années à suivre 79 femmes, parmi lesquelles plusieurs sont devenues, au fil des années - alors qu’elles avaient dépassé la mi-trentaine -, attirées par les femmes. Toutes celles qui ont été intégrées dans la recherche avaient, au départ, éprouvé un certain désir pour des personnes du même sexe, que ce soit de façon très légère ou plus poussée. Tous les deux ans, la Dre Diamond a réévalué leur attirance et leur a demandé de se classer elles-mêmes dans une catégorie: hétéro, lesbienne, bisexuelle ou autre (catégorie qu’elles inventaient elles-mêmes). Tous les deux ans, l’orientation initiale de 20 à 30 % de l’échantillon avait changé. Au terme de la recherche, l’orientation de 70 % avait changé.

Sentiments et attirance

Beaucoup de gens croient encore que «virer lesbienne» ne se peut pas, et que les femmes qui finissent par le faire tard dans leur vie devaient forcément cacher leur homosexualité depuis toujours et refuser de se l’avouer à ou de le manifester à leur entourage, mais la Dre Diamond n’est pas de cet avis. «Ce n’est pas nécessairement le cas. Dans mes recherches, il apparaît que le désir érotique des femmes est directement lié aux sentiments et aux émotions. Plusieurs d’entre elles n’avaient jamais été attirées sexuellement par des individus du même sexe avant de rencontrer la personne de laquelle elles sont tombées amoureuses», explique-t-elle. Si cette propension n’est pas directement liée à l’âge des femmes, elle l’est, par contre, à l’expérience et à

http://www.canoe.com/artdevivre/ellelui/article1/2010/12/08/16472906-fa.html

les bisexuel(le)s les choses vont mieux

De sentir que les choses s'améliorent peut aider à traverser des moments plus difficiles. Voici la vidéo de l’American Institute of Bisexuality pour le projet «It Gets Better».

la vidéo :

http://www.bisexuelle.qc.ca/actualites/divers/4488-pour-les-bisexuelles-les-choses-vont-mieux