POLÉMIQUE - Depuis qu'elle a estimé au Sénat que "l'homosexualité est un facteur de risque pour le VIH" au point de justifier "une contre-indication" de don d'organes, la secrétaire d'Etat à la Santé Nora Berra (UMP) a le plus grand mal à enrayer la polémique suscitée par ses propos. La ministre se dit"profondément peinée" par cette polémique et "offensée" par une accusation d'homophobie qui serait "très loin de (son) état d'esprit" de médecin hospitalier. Il n'empêche. Après Pierre Bergé, le président du Sidaction, qui avait qualifié les paroles de Nora Berra "d'insupportables", l'adjoint à la Culture, au Patrimoine et aux Droits des citoyens à Lyon, Georges Képénékian (app. PS) revient à la charge. Il estime que les propos de sa collègue lyonnaise "qui ressemblent aux clichés les plus condamnables ne sont pas dignes d’un responsable politique."
La secrétaire d'Etat à la Santé Nora Berra a beau se dire "peinée" ou se sentir "offensée", ses paroles visant la communauté homosexuelle continuent à susciter une vive polémique. Dans un communiqué adressé ce matin,Georges Képénékian, l'adjoint à la Culture de Lyon réagit lui aussi, et un peu à retardement, aux propos de l'élue lyonnaise UMP : "Je suis profondément choqué par les propos qui ont été tenus par Madame Nora Berra, Ministre de la santé, stigmatisant la communauté homosexuelle à propos des risques liés au sida. Ces mots stigmatisent une partie de la population au regard de ses orientations sexuelles alors que nous luttons au quotidien contre les discriminations de toutes sortes."
Ces derniers jours, Nora Berra avait pourtant fait son possible pour calmer le polémique en explicitant le contexte de ses propos. Hier matin, elle prenait la parole au Sénat, dans le cadre de l’examen d
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