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COMPARUTION IMMÉDIATE
Caresses coupables à l'abri d'un kiosque
mercredi 25.05.2011, 14:00
C'est
dans un de ces kiosques que l'agression sexuelle a eu lieu.
Depuis un peu plus d'un an et demi, Kévin (*) traînait un lourd secret. Celui qu'il partageait avec le
prévenu, de 15 ans son aîné, Jean-François Van Reckem.
« Il n'arrivait pas à le dire à ses parents », rapporte l'avocate de la
famille.
Les faits se sont déroulés durant l'été 2009. La famille de Kévin habite à proximité immédiate de la plage de Malo-les-Bains. Les parents ont pris l'habitude de les laisser jouer sur le sable, à deux pas de la maison.
Entre la maison et la mer, il y a une rangée de kiosques, petits abris de plage loués pour quelques jours ou la saison. Les parents de Jean-François Van Reckem louent depuis des années, un de ces kiosques, autour desquels les familles se retrouvent, où tout le monde finit par se connaître.
2 euros,
le prix du silence ?
Le prévenu connaissait justement la victime avec qui il jouait au football de temps en temps. Ce jour d'été, rapporte le président, Kévin a soif, il demande à boire. Le jeune garçon rentre dans le kiosque, c'est à ce moment que les faits se seraient déroulés. « Il y a eu des contacts d'ordres sexuels, vous avez demandé à Kévin de l'embrasser, puis vous lui avez mis la main dans le slip, avant de saisir sa main et de la mettre dans votre slip », explique le président.
Les faits se sont déroulés durant l'été 2009. La famille de Kévin habite à proximité immédiate de la plage de Malo-les-Bains. Les parents ont pris l'habitude de les laisser jouer sur le sable, à deux pas de la maison.
Entre la maison et la mer, il y a une rangée de kiosques, petits abris de plage loués pour quelques jours ou la saison. Les parents de Jean-François Van Reckem louent depuis des années, un de ces kiosques, autour desquels les familles se retrouvent, où tout le monde finit par se connaître.
2 euros,
le prix du silence ?
Le prévenu connaissait justement la victime avec qui il jouait au football de temps en temps. Ce jour d'été, rapporte le président, Kévin a soif, il demande à boire. Le jeune garçon rentre dans le kiosque, c'est à ce moment que les faits se seraient déroulés. « Il y a eu des contacts d'ordres sexuels, vous avez demandé à Kévin de l'embrasser, puis vous lui avez mis la main dans le slip, avant de saisir sa main et de la mettre dans votre slip », explique le président.
Le prévenu remet ensuite une pièce de 2 euros au jeune garçon, pour acheter son silence. Le prévenu parle, lui, d'une brocante.
C'est en janvier dernier que le petit Kévin, qui aura 10 ans en septembre, a parlé à ses parents de ce qu'il avait vécu. Recroiser le prévenu il y a peu, quasi à l'endroit des faits, l'a poussé à parler. Son père s'est ensuite présenté au commissariat de police où le garçon a été entendu.
Inconnu de la justice jusqu'alors
« Plusieurs des copains de Kévin ont également été entendus, poursuit le président en s'adressant au prévenu. Ils vous connaissaient tous, vous entraînez au football des jeunes entre 10 et 12 ans, la même tranche d'âge que Kévin. Tous disent qu'ils n'ont jamais eu aucune difficulté avec vous. » C'est la première fois que Jean-François Van Reckem se retrouve devant un tribunal. Il reconnaît les faits : les caresses intimes et l'échange de baiser.
« Qu'est ce qui s'est passé dans votre tête ? À ce moment, vous aviez une compagne pourtant... », interroge le président. Le rapport psychiatrique indique que Jean-François Van Reckem jouit d'une bonne capacité intellectuelle et ne semble souffrir d'aucune pathologie particulière. Il serait en revanche, selon sa mère, particulièrement angoissé par l'absence de situation professionnelle stable.
Son avocate intervient, elle précise qu'un mal le ronge, qu'il n'est pas b
NDLR : allez dans un an, il est dehors et pourra recommencer :( noussommes contre la peine de mort et le resterai,
nous sommes pour une perpétuité réelle pour les pédophiles et autres agresseurs sexuels, et nous assumons !
Dès 12h sur la place de la République se tiendra le village des
associations gays, lesbiennes, bi et trans, un espace ou militantisme et convivialité ne font qu'un. Plus de 30 associations vous accueilleront. 
