C'est la première fois au Brésil que la population homosexuelle a fait l'objet d'un recensement. Au cours de l'année 2010, l'Association Brésilienne des lesbiennes, homosexuels, bisexuels, travestis et transsexuels (ABGLT) avait lancé une campagne pour que les homosexuels se déclarent officiellement auprès des recenseurs. Au total, 60.002 couples homosexuels ont déclaré vivre sous le même toit.

Jeudi dernier, la Cour Suprême a reconnu, à l'unanimité, l'union civile aux couples homosexuels, leur garantissant ainsi les mêmes droits et devoirs que les hétérosexuels.

Les réactions au sein des associations qui militent pour la reconnaissance des droits des homosexuels sont nombreuses.

Pour le président de l'ABGLT, Toni Reis, qui vient de s'unir aujourd'hui avec son compagnon David Harrad à Curitiba, "nous avons gagné cette bataille mais pas la guerre complète. Gagner la guerre complète serait l'égalité des droits, la non discrimination et homophobie".

Edith Modesto, présidente du GPH (Groupe des parents homosexuels), estime que "beaucoup de couples homosexuels vivent déjà ensemble depuis de nombreuses années, mais sans être reconnus comme formant une famille".

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Cette décision ne change pas les choses dans la pratique, selon le juge Célio Borja, puisque l'union libre entre homosexuels n'est pas prohibée au Brésil. Elle aura des effets importants sur les droits reconnus a

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