FBI (France Bisexualité Info)
AVEC LE SEXE, FINALEMENT, QUI DÉTIENT PLUS LA VÉRITÉ QUE TOI POUR TOI ?
Pour finir l'année en beauté, deux questions pour le Docteur Love tandis que je suis tout loin tout là-bas mais que je reviens très vite ! Je te laisse entre de très bonnes mains ...
Bonsoir Dr ! Ma question concerne la bisexualité
masculine. Je me considère moi-même comme bisexuel, mais je constate que plusieurs scientifiques mettent en doute l'existence de la bisexualité masculine. Pourtant, j'ai dans ma vie ressentit à
divers moment d'intenses pulsions hétérosexuelles et à d'autre moment d'intenses pulsions homosexuelles, souvent en alternance et parfois de façon concommittante. J'ai également été de longues
années en relation hétérosexuelle et j'ai eu la chance d'avoir une sexualité riche et satisfaisante avec des femmes que j'ai profondément aimé. Ma question est donc, comment expliquer le fait que
j'ai pu ressentir cette attirance pour les deux sexes si, d'un point de vue scientifique, la bisexualité masculine n'existe pas. J'ai souvent l'impression que l'orientation sexuelle est un
phénomène encore mal compris à la fois par la société et la communauté scientifique.
Vaste question que celle de savoir si la bisexualité masculine existe ou non. Tour à tour, les
scientifiques, les sociologues de quartier ou que sais-je encore se risquent à émettre une opinion et finalement tombent souvent à côté de la plaque. Je ne parle pas de ceux qui considèrent que
le bisexuel masculin est un homosexuel qui ne s'assume pas. Comme toute forme de simplification, elle est évidemment réductrice. La communauté scientifique est effectivement partagée sur le sujet
mais rectifions un peu le propos : tous les scientifiques ne réfutent pas l’existence de la bisexualité et il est inexact de dire aussi que tous les scientifiques la
reconnaissent.
Certains disent que la bisexualité, féminine et masculine, fait partie des orientations sexuelles
possibles alors que d’autres pensent que celle-ci pourrait n’être qu’une phase temporaire, de transition de l’hétérosexualité vers l’homosexualité et vice-versa. On en a déjà parlé dans cette
rubrique mais Kinsey avait établi une échelle de l’orientation sexuelle sur un continuum partant de l’homosexualité jusqu’à l’hétérosexualité en passant par la bisexualité, mais aussi par tout ce
qui se trouve entre ces points précis. Kinsey prenait également en compte l’orientation des fantasmes sexuels. Dans cette perspective, les orientations sexuelles ne se limitent pas seulement à
celles définies par une étiquette précise, telles qu’actuellement connues. L’orientation sexuelle peut varier, se modifier au cours de la vie, parfois plus d’une fois, bien que plusieurs
scientifiques n’adhèrent pas à cette hypothèse. Alors ... finalement, le mieux placé est encore le sujet lui-même qui saura définir quelle est exactement sa position sur cette fameuse échelle de
Kinsey. Plus ou moins gay ? Plus ou moins hétéro ? Finalement, chacun peut avoir sa réponse étant ici précisé que l'importance ne réside jamais dans la qualification ou la case dans laquelle on
est. L'important est d'aller vers quoi l'on tend. S'il s'agit d'aimer un garçon plutôt qu'une fille, la réponse est toute trouvée, à l'inverse également. La science n'explique pas tout en
définitive. Je ne suis pas certain qu'il faille le déplorer.
Salut Doc. Mon copain voudrait que l'on se
masturbe l'un devant l'autre pour me voir,c'est son kif.Moi j'trouve ca bizarre. C'est normal? Je devrais me forcer et accepter?
Voila une demande qui est exprimée avec clarté, au moins. Bon ... la pratique masturbatoire est souvent
solitaire et la transgression de ce caractère peut occasionnellement poser des problèmes à ceux (et celles) qui se sont habitués à leur solitude lorsqu'ils se masturbe
http://uneviedetto.canalblog.com/archives/2010/12/20/19888319.html