FBI (France Bisexualité Info)

Etre homosexuel en Iran selon Human Rights Watch 6 janvier

Depuis la révolution islamique en 1979, l’Iran vit sous les lois de la Charia. De ce fait, toute « perversité sexuelle » est profondément condamnée. Ainsi, les lesbiens, gays, bisexuels et transsexuels (LGBT) vivent cachés, dans la crainte d’être découverts et punis. Un récent rapport de l’ONG Human Rights Watch, intitulé « We are a buried generation » ( « Nous sommes une génération enterrée »), et basé sur les témoignages de plus de 100 Iraniens, fait état des persécutions judiciaires dont ils sont toujours aujourd’hui victimes. Si le président iranien Mahmoud Ahmadinedjad a déclaré en 2007 qu’il « n’y a aucun homosexuel en Iran », les membres des minorités sexuelles y sont traqués. Les lois contre eux s’amassent et l’Etat les discrimine ouvertement. Le Code Pénal Iranien criminalise toute relation sexuelle en dehors du mariage traditionnel, et les « crimes » homosexuels sont sujets au Hudud, punition fixée par la Sharia, la loi islamique.


Pour preuve, les sanctions infligées pour actes charnels entre deux personnes du même sexe : un simple baiser relève d’une condamnation à 60 coups de fouet, le fait d’être nu dans le même lit à 99 coups, les rapports sexuels sans pénétration à 100 coups et la sodomie condamne à la mort. 
A toutes ces sanctions s’ajoutent les tortures subies par les contrevenants à la loi lors de leur arrestation. Le rapport de Human Rights Watch fait état d’harcèlements, de chantage, d’extorsion de fonds, de sévices, d’humiliations, de tortures et de viols subis par les suspects de la part des policiers. De plus, les arrestations et les détentions sont arbitraires, les intrusions dans la vie privée récurrentes, et les suspects n’ont aucun droit à une procédure d’inculpation régulière, ni à un procès équitable. 
Depuis la révolution islamique de 1979, les médias iraniens ont fait état de nombreuses exécutions pour conduite homosexuelle. Si la plupart des condamnés étaient des hommes s’étant adonnés à la sodomie, incluant des mineurs, le gouvernement iranien affirme que la grande majorité d’entre eux était accusée de pénétration anale forcée et de viol, cherchant certainement ainsi à légitimer leur action aux yeux de l’opinion internationale. 
Pourtant, l’Iran ayant ratifié en 1975 la Convention Internationale sur les Droits Civils et Politiques, et en 1994 la Convention des Droits de l’Enfance, aucun mineur de 18 ans ne devrait pouvoir être condamné à la peine capitale. 
La littérature perse classique est connue comme gorg

http://www.affaires-strategiques.info/spip.php?article4455

Ven 7 jan 2011 Aucun commentaire