FBI (France Bisexualité Info)

Des intervenants mieux informés sur la communauté gaie Publié à 6h00 le jeudi 20 janvier 2011 Même en 2011, l'homosexualité n'est pas toujours comprise et acceptée par tous et malheureusement, les jeunes LGBT (lesbiennes, gais, bisexuelles et transgenres) ne sont pas toujours à l'aise lorsqu'il est question de dénoncer la discrimination faite à leur égard. Afin de renverser cette tendance dans le Grand Moncton, l'organisme «Égale Canada» a récemment offert une formation aux policiers et aux agents communautaires de la région. A10 David Caron
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C'était la première fois qu'on présentait la formation «Report Homophobic Violence, Period» en Atlantique. Offerte en partenariat avec la Police de Toronto, Fierté Moncton et divers organismes communautaires, cette formation s'adresse surtout aux jeunes LGBT de 13 à 25 ans. L'objectif de la journée était d'encourager ceux-ci à rapporter des incidents de violence homophobe à la police et conséquemment, d'outiller les policiers et les agents communautaires afin qu'ils puissent mieux répondre aux besoins de ces adolescents en pleine quête de leur identité.

AGRANDIR LA PHOTO Agrandir Agrandir Photo David Caron, L'Étoile Julie Pereira et Caroline Desbiens, de la Maison des jeunes de Dieppe ont participé à la formation offerte par l'organisme Égale Canada.

Selon Paul LeBlanc, président de la Rivière de fierté (Fierté Moncton), malgré les progrès, ces adolescents restent toujours victimes de certains préjugés dans les écoles. «Je crois que ces préjugés sont probablement acquis à la maison et tant qu'il n'y aura pas une tolérance complète, ça va se poursuivre. Les enfants viennent au monde sans idées préconçues, donc, s'ils arrivent à l'école avec ces idées, c'est qu'ils les ont apprises quelque part. Donc, la formation était pour aider les jeunes, mais aussi ceux qui sont plutôt intolérants. Étant si jeunes, parfois ils ne savent même pas que certains mots peuvent être très blessants », explique Paul LeBlanc.

À titre d'exemple des répercussions, il cite les résultats d'une étude menée dernièrement par Égale Canada. Selon l'enquête, deux tiers des intervenants affirmaient ne pas se sentir en sécurité à l'école. Plus de la moitié ont dit être victimes de harcèlement verbal. 25 % ont soutenu avoir été harcelés physiquement et la moitié avait été harcelée sexuellement.

Bien qu'il s'attende à ce qu'il y ait un suivi avec la GRC Codiac, Paul LeBlanc explique que certaines suggestions ont été proposées afin de facilite

http://letoiledieppe.jminforme.ca/article/1371939

Ven 21 jan 2011 Aucun commentaire