FBI (France Bisexualité Info)
Jan 24|14:34
Le but de cette nouvelle chronique sur la Cité Bisexuelle est de proposer régulièrement une analyse de la
bisexualité. Je me propose d’examiner la bisexualité, les bisexuelles et les bisexuels en fonction des questions que ce je ce que j’appelle la biattitude pose à la société et à ses membres. Ce
vaste domaine va de l’identité bisexuelle aux yeux de soi même et de la société jusqu’à la revendication sociale et politique de ses membres en passant par les accommodements raisonnables qu’il
convient de faire dans une société occidentale fondée sur l’hétérosexualité.
Le point que je voudrais aborder aujourd’hui concerne la bisexualité comme mode. Que la lectrice ou le
lecteur excuse un léger détour par l’homosexualité. Longtemps basée sur une stricte « normalité » hétérosexuelle, les sociétés occidentales ont récemment admis l’existence de l’homosexualité.
Cette reconnaissance ne s’est pas faite sans heurts mais la situation semble actuellement se caractériser par une acceptation de cette altérité. A l’heure actuelle, les plus grosses questions
concernant l’homosexualité sont celles concernant la reconnaissance judiciaire de cette réalité (mariage, PACS…) et l’existence d’enfants vivant dans des familles homosexuelles. Si ces données
posent questions c’est parce qu’elles remettent en cause la valeur centrale des sociétés occidentales la famille hétérosexuelle dont la fonction de production et de reproduction est garante de la
pérennité sociétale. Si l’homosexualité est acceptée c’est comme choix personnel si elle dérange, c’est pour le chaos social qu’elle peut provoquer.
Face au raz de marée des revendications homosexuelles, la bisexualité a été longtemps occultée. Même si Sigmund Freud l’avait identifiée, celle-ci était enfouie, inavouée car il est encore plus difficile d’avouer désirer l’identique et le différent plutôt que de « simplement » désirer l’un ou l’autre. Or depuis la fin des années quatre-vingt dix, la bisexualité a fait son coming out. Sans vouloir faire l’ancêtre, il est bon de rappeler que La Cité bisexuelle fut, à cette époque, l’un des premiers sites francophones à tirer le voile sur une réalité cachée. Quinze ans plus tard, une chatte n’y retrouverait pas ses petits. Il est en 2011, à la mode voire branché « d’être bi ». Les affirmations publiques de personnag
http://www.bisexuelle.qc.ca/chroniques/chronique-du-futur/4524-pour-introduire-la-bisexualite