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James Dean, la douleur de vivre

Par Olivier Rajchman, publié le 08/02/2011 à 07:00demoCANX9NK6

  James Dean, la douleur de vivre

James Dean  

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La légende de Jimmy n'a pas fini de nous bouleverser. Avec trois films au compteur, l'acteur, fracassé au volant de son bolide, affiche, pourtant, une filmo limitée. Mais son influence demeure, liée à sa personnalité. Celle d'un rebelle à l'enfance mutilée, artiste insupportable et attachant passé du rang d'outsider au statut de géant.  

Est-ce parce que ses névroses reflètent les incertitudes de l'après-guerre ? Il est vrai que le héros d'A l'est d'éden n'avait pas le physique taillé dans le roc des stars hollywoodiennes... Ou parce que sa mort, foudroyante et en pleine ascension, marqua à ce point les esprits ? Plus encore que pour d'autres, les raisons de la singularité de James Byron Dean sont à chercher dans son enfance. Marion, bourgade du Midwest, est, au début des années 30, le purgatoire sur Terre. Patrie de John Dillinger, l'Indiana de la récession vit en état de guerre. Mais c'est pour avoir fait l'amour et mise enceinte la jeune Mildred Wilson, que Winton Dean, prothésiste dentaire séduisant mais fruste, est contraint de l'épouser. Né le 8 février 1931, James Byron en le fruit sacrifié de leur union. Si Winton essaie maladroitement de l'initier, dès son plus jeune âge, à des activités sportives, Jimmy préfère la compagnie d'une mère qui lui raconte d'innombrables histoires enfantines. 

A Santa Monica, où ils ont déménagé, Mildred inscrit James à des cours de violon et de claquettes, l'éloigne chaque jour de la société des enfants de son âge en l'étouffant sous son amour et ses préceptes. Sa mort foudroyan

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Mer 9 fév 2011 Aucun commentaire