FBI (France Bisexualité Info)

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Infection à VIH et maladies associées

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Quelques données chiffrées

Depuis la mise en place en France de la surveillance du sida en 1982, les

caractéristiques de l'épidémie se sont assez profondément modifiées (rapport

Direction générale de la santé, Agence nationale de recherches sur le sida, juin

1995).

Globalement, le taux de progression de l'incidence du sida diminue dans tous les

groupes de transmission: homo/bi-sexuels, toxicomanes, hétérosexuels,

hémophiles, transfusés ainsi que dans le groupe dont le mode de contamination est

inconnu. Si la progression est ralentie, le nombre de cas de sida continue

d'augmenter dans tous les groupes, à l'exception notable de celui des hémophiles et

des transfusés.

En 1993, le poids de l'épidémie apparaît très variable selon les modes de

transmission. Dans le groupe des toxicomanes, l'incidence des cas de sida, proche

de 1 500/100 000 personnes, est 5 fois plus élevée que chez les homo/bisexuels et

645 fois plus importante que chez les hétérosexuels. L'analyse selon le sexe montre

que sur l'ensemble des cas de sida, cinq hommes sont touchés pour une femme;

cependant, l'évolution dans le temps révèle que la part des femmes dans l'épidémie

tend à augmenter plus rapidement que celle des hommes. Une majorité importante

(plus de 80 %) des cas de sida concerne des hommes et des femmes ayant entre 20

et 49 ans.

Trois régions sont particulièrement touchées l'Ile-de-France, la Provence-AlpesCôte d'Azur (PACA) et les Dé

http://lara.inist.fr/bitstream/handle/2332/1378/INSERM_sida2.pdf;jsessionid=05C6D673A1A89A8EC132DA394F7E0A29?sequence=2

Ven 18 mar 2011 Aucun commentaire