FBI (France Bisexualité Info)
Rédigé le 29 mars 2011
Une étude publiée récemment dans la
revue "AIDS" et utilisant les données de la cohorte WIHS (Women’s Interagency HIV Study), montre que malgré les effets bénéfiques des traitements antirétroviraux sur la survie et sur la
prévention de la transmission mère-enfant, l’incidence des grossesses reste faible chez les femmes infectées par le VIH.
Des femmes sélectionnées dans la cohorte WIHS (Women’s Interagency HIV Study)
La WIHS est une cohorte de femmes constituée en 1993, dans le but d’évaluer l’impact de l’infection par le VIH dans la population féminine aux Etats-Unis. Elle comprend des femmes vivant avec le VIH et des femmes présentant des facteurs de vulnérabilté et considérées de ce fait comme à haut risque d’être contaminées.
Les critères de sélection ont été les suivants :
avoir moins de 45 ans ;
être sexuellement actives avec un ou des partenaire(s) de sexe masculin, ou avoir eu une grossesse dans l’année
écoulée ;
ne pas avoir fait l’objet d’une hystérectomie, d’une ligature des trompes, ou d’une ovariectomie.
La régression de Poisson a été