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Dépistage: une révolution tranquille? Par Jean-Marie Le GallAides (France) < 25/03/11

Le 17 novembre 2010, le Journal Officiel publiait un texte réglementaire qui venait modifier considérablement de champ du dépistage du VIH en France. Attendue de longue date, la publication de cet arrêté s’inscrit dans les orientations du Plan national de lutte contre le sida. Cela mérite de s’y attarder pour comprendre comment et pourquoi ce texte a été publié, et pour mesurer les changements qu’il rend possibles.

Cet article fait partie du Transcriptases n°145, consacré au Plan national de lutte contre le sida français 2010-2014.

L’arrêté du 9 novembre 2010 fixant les conditions de réalisation des tests rapides d’orientation diagnostique de l’infection à virus de l’immunodéficience humaine (Trod VIH 1 et 2) ouvre des voies prometteuses dans le champ de la santé publique et notamment sur la place du dépistage dans les stratégies de prévention. 

Trois ans plus tôt, fin 2007, lors d’un colloque organisé par Sidaction à Paris, nous avions assisté à une confrontation entre des acteurs associatifs, qui souhaitaient pouvoir s’emparer de la possibilité d’utiliser des tests rapides, et le représentant de la Direction générale de la santé qui posait que l’outil et l’acte de dépistage étaient réservés aux médecins. Face à ce blocage, Aides choisissait de se lancer dans une recherche biomédicale, avec le Pr. Yazdan Yazdanpanah et l’ANRS, pour démontrer la faisabilité et l’acceptabilité d’une offre de dépistage rapide non médicalisée auprès des hommes ayant des relations sexuelles avec d’autres hommes (HSH) (lir

 

http://www.vih.org/20110325/depistage-une-revolution-tranquille-22474

Lun 4 avr 2011 Aucun commentaire