FBI (France Bisexualité Info)
Communiqué de presse Act up Paris - lundi 4 avril 2011
Pour justifier l’exclusion des homosexuelLEs du don d’organe, Nora Berra a déclaré mardi dernier au Sénat que « l’ homosexualité est un facteur de risque pour le VIH [1] ». C’est la première fois depuis le début de la pandémie qu’une responsable gouvernementale en charge de la santé stigmatise aussi ouvertement les gays et les lesbiennes.
Après avoir publiquement défendu l’industrie pharmaceutique au début de la révélation du scandale du Médiator [2], après avoir dissimulé aux parlementaires un rapport de l’IGAS pour démanteler la couverture maladie des sans-papiers [3], Nora Berra s’illustre aujourd’hui par son ignorance et sa haine des pédés et des gouines. Jusqu’à quand les LGBT et les acteurRICEs de la lutte contre le sida vont-ils/elles tolérer que les impératifs de santé soient incarnés par une personne aussi incompétente et dangereuse pour nos combats ?
La haine de Berra est un facteur de risque
Une orientation sexuelle ne peut être ni à l’origine d’une infection, ni un facteur de risque. Ce sont la prévalence du VIH dans une population et les comportements qui sont des facteurs de risque de transmission ; en l’occurrence, les rapports sexuels non protégés dans une population particulièrement touchée.
Si Nora Berra ignore ces évidences, qu’elle retourne au collège : c’est dans les modules d’éducations à la sexualité qu’elle pourra se les approprier. En attendant, il est inadmissible qu’elle entretienne jusqu’au Sénat la stigmatisation des homos, alors qu’il est depuis longtemps établi que ce sont ces di