FBI (France Bisexualité Info)
, cause d'infertilité
PARIS - Le dépistage chez les hommes d'une infection sexuellement transmissibles due aux bactéries appelées Chlamydiae, à l'origine d'infertilité féminine, permettrait de réduire la contamination de leurs partenaires féminines, soulignent des épidémiologistes.
"Le dépistage des hommes permettrait de réduire la contamination de leurs partenaires féminines et donc des complications sur leur fertilité", soulignent les auteurs d'une enquête nationale dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) publié mardi.
"Ce serait idéal, mais il faudrait déjà le proposer aux femmes à risque (plusieurs partenaires dans l'année, femmes sans diplôme) chez le généraliste et le gynécologue et pas seulement dans des centres spécialisés", dit à l'AFP Véronique Goulet, coauteur de l'étude.
Cette maladie sexuellement transmissible bactérienne, qui passe le plus souvent inaperçue, peut se compliquer de douleurs chroniques, de grossesse extra-utérine et d'infertilité touchant les trompes, survenant respectivement chez quatre, deux et trois pour cent des femmes infectées.
Mais "avec un dépistage précoce, elle peut être traitée en quelques jours par un traitement antibiotique efficace".
L'enquête, nommée "NatChla", visait à estimer, pour la première fois en France, la fréquence ("prévalence") de l'infection à Chlamydia trachomatis (Ct) chez les femmes et les hommes âgés de 18 à 44 ans et à étudier les facteurs de risque de cette infection grâce aux informations obtenues lors de l'enquête sur la sexualité en France (2006 enquête "contexte sexuel en France").
Elle montre que la fréquence de l'infection dans la population générale est du même ordre que dans les autres pays développés, selon le BEH.
Au total, 2.580 personnes (soit 52% des éligibles) ont été testées (54% des femmes; 49% des hommes) à l'aide d'autoprélèvement génital ou urinaire à domicile.
La fréquence de l'infection chez le
http://www.romandie.com/infos/news2/110404220113.un6freum.asp