FBI (France Bisexualité Info)
Pour une francophone ayant fait toute sa formation en français, partir étudier en Afrique de l’Est pendant deux mois et demi avec l’une des plus prestigieuses universités anglophones du Canada, en ne connaissant absolument personne dans le programme, pourrait sembler un drôle de pari. Au-delà de mon objectif d’étudier en Afrique, en anglais ou en français, je voulais découvrir et connaître les trois pays de l’Afrique de l’Est au programme : le Kenya, l’Ouganda et la Tanzanie. Le Canadian Field Studies in Africa(CFSIA) a su répondre à toutes mes attentes et même à les surpasser.
En 2004, le gouvernement a investi dans le système de santé 9$ US par habitant au Kenya, 5$ US en Ouganda, 5$ US en Tanzanie et 2121$ US au Canada. Rappelons que la population du Canada est à peu près équivalente à celle du Kenya. De plus, en 2004, le nombre de médecins au Kenya était de 14 par 100 000 habitants, 6 en Ouganda 6, 2 en Tanzanie et 214 au Canada. Au Kenya, en 2004, 12% des enfants sont morts avant avoir atteint l’âge de 5 ans, alors qu’au Canada ce chiffre était de 0,6%. Et dire qu’au Canada on compose avec une pénurie de médecins, des temps d’attente trop élevés et un manque de médecins de famille…
J’ai participé à ce programme interdisciplinaire de janvier à mars 2011 où la moitié des étudiants étaient en sciences et l’autre en développement international. Le programme consiste en cinq cours, un par session (pour un total de trois sessions) à choisir parmi une sélection et deux autres cours obligatoires. Les sites visités au Kenya et en Ouganda étaient nombreux et nous ne passions souvent pas plus de trois jours sur un même site. Par exemple, lors de notre séjour au Kenya, nous sommes allés à Nairobi, Kisumu, Mbita, Massai Mara, Naivasha, Nguruma
http://www.synapse.umontreal.ca/vie-etudiante/lafrique-de-lest-a-travers-les-yeux-de-laurie-anne/