FBI (France Bisexualité Info)

Mercredi 6 avril 2011

Le taux d’infection au VIH des toxicomanes baisse chez nous où les distributions de seringues stériles se sont généralisées, mais ce facteur de progrès ne touche que l’Europe de l’Ouest. Dans le monde, la drogue reste au cœur des pratiques à risques face au sida, mais aussi un obstacle dans l’accès au traitement… une raison de plus pour dépénaliser l’usage et sortir les toxicos de leur ghetto ?

 

Photo appropriée : il semblerait que cette femme se drogue... à Vancouver.

Photo appropriée : il semblerait que cette femme se drogue... à Vancouver.

Les chiffres de l’Onusida sont alarmants : en 2011, on compte trois millions de consommateurs de drogues atteints du sida et 13 millions qui risquent de l’attraper par ce biais. En Europe de l’Est, la maladie explose : dans certaines régions russes, le taux d’infection a augmenté de 700% depuis 2006 et touche à 80% les toxicos. En dehors de l’Afrique subsaharienne, l’utilisation de drogues injectables cause environ le tiers des nouveaux cas d’infection par le VIH.

Ces chiffres révoltent des chercheurs internationaux parmi les plus influents. Pour eux, le contrôle et l’éradication du sida passera par la dépénalisation des drogues, dont le rejet au fond des caves et des prisons alimente autant les cartels de la poudre que les foyers de contagion du virus. En 2010, ils ont signé dans ce sens la Déclaration de Vienne, appel mondial interpelant sur la nécessité de conduire une enquête scientifique sérieuse sur l’impact des politiques répressives à l’égard des drogues. Leur intuition, si ce n’est leur conviction : si on pe

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Lun 11 avr 2011 Aucun commentaire