FBI (France Bisexualité Info)

Origines du mot[modifier]

En biologie[modifier]

À l'origine, le terme s'appliquait à la biologie ; puis il a pris le sens d'une prédisposition biopsychologique à la fois féminine et masculine propre à tout être humain. Cette prédisposition n'augure en rien des conduites sexuelles à proprement parler. Il ne faut pas la confondre avec l’androgynie, c’est-à-dire un être humain dont l'apparence ne permet pas de décider à quel sexe il appartient. Quand une personne est physiquement porteuse des deux sexes, on parle plutôt d'hermaphrodite.

En psychanalyse[modifier]

On distingue la bisexualité comme comportement de la « bisexualité psychique » théorisée notamment par Wilhelm Fliess et Sigmund Freud qui serait le fondement psychique inconscient de tout être humain. Selon Freud dans Trois essais sur la théorie sexuelle. Les bisexuel(le)s peuvent avoir des relations simultanées avec les partenaires de sexe masculin et féminin, pratiquer la monogamie en série avec des partenaires de l’un ou l’autre sexe, avoir des relations de plus ou moins de longue durée avec des partenaires d’un seul sexe ou pratiquer la chasteté. La bisexualité se réfère aux désirs et au concept de soi, pas nécessairement au comportement.

Orientation sexuelle ou comportement[modifier]

Dans son sens actuel, il désigne les conduites et l'attirance sexuelle ou sentimentale pour des personnes de sexe féminin et masculin, soit simultanément soit alternativement. La bisexualité agie est une orientation sexuelle caractérisée par l’amour ou ledésir sexuel pour les membres des deux sexes, distincte de l’homosexualité et de l’hétérosexualité (qui sont des monosexualités), de la pansexualité ou l'omnisexualité (qui sont comme la bisexualité des polysexualités) ou encore de l’asexualité.

Fondement et prédominance de la bisexualité[modifier] Article principal : Comportement érotique.

Pour quelles raisons existe-t-il des activités bisexuelles chez les hominidés ?

Dans les années 2000, les recherches en neurosciences ont montré que les êtres humains stimulent leurs zones érogènes car cela procure des récompenses / renforcements dans le cerveau2. Ces récompenses, en particulier l'orgasme, sont perçues au niveau de la conscience comme des sensations de plaisirs érotiques et de jouissances. En simplifiant, l'être humain recherche les activités sexuelles car elles procurent des plaisirs érotiques intenses.

Chez l'être humain (et le chimpanzé, le bonobo, l'orang outan et le dauphin), le comportement sexuel n'est plus un comportement de reproduction, mais devient un comportement érotique3. Au cours de l'évolution, l'importance et l'influence des hormones4et des phéromones5,6 sur le comportement sexuel a diminué. Au contraire, l'importance des récompenses est devenue majeure2. Chez l'être humain, le but du comportement sexuel n'est plus le coït vaginal mais la recherche des plaisirs érotiques, procurés par la stimulation du corps et des zones érogènes7.

Pour ces raisons, on observe que quasiment tous les primates ont des activités bisexuelles8,9, en particulier les chimpanzés Pan paniscus (bonobo)10, que dans les sociétés sexuellement libérales les enfants et les adolescents ont des activités bisexuelles11,12,13, et qu'apparemment il existait dans toutes les sociétés anciennes de guerriers, avant l'avènement des religions actuelles qui sont peu favorables à la sexualité, des pratiques bisexuelles généralisées14. L'influence majeure du contexte culturel dans l'orientation sexuelle est 

 

http://fr.wikipedia.org/wiki/Bisexualit%C3%A9

Mar 12 avr 2011 1 commentaire
on apprend d'intéressantes choses chez vous
omfam - le 12/04/2011 à 22h36