FBI (France Bisexualité Info)

LEMONDE | 06.04.11 | 15h09  â€¢  Mis à jour le 06.04.11 | 15h10 SPONSORISÉS PARNEW DELHI CORRESPONDANCE - Une simple phrase a suffi à déclencher la polémique."Tu as complètement pris possession de mon corps. C'est un esclavage insupportable", écrit Gandhi en 1914 dans une lettre adressée à Hermann Kallenbach, un architecte allemand rencontré quelques années plus tôt en Afrique du Sud avec qui il vécut. Publiée par Joseph Lelyveld, lauréat du prix Pulitzer et ancien correspondant du New York Times en Inde, dans son livre intitulé Grande âme : Mahatma Gandhi et sa lutte avec l'Inde, paru aux Etats-Unis, cette citation a immédiatement suscité la fureur. A tel point que le livre a été menacé de censure en Inde, alors même qu'il n'y est pas en vente ! "L'écriture de cette biographie est perverse par nature. Le peuple du Gujarat ne tolérera jamais une telle insulte vis-à-vis de Gandhi", a réagi Narendra Modi, ministre en chef de l'Etat du Gujarat, où est né le Mahatma."Nous ne pouvons autoriser de telles conclusions sur les personnalités historiques et les dénigrer", a déclaré ensuite le ministre indien de la justice, Veerappa Moily. Surpris par ces réactions, l'auteur a démenti avoir écrit que le père de l'indépendance était bisexuel.

LaNEW DELHI CORRESPONDANCE - Une simple phrase a suffi à déclencher la polémique."Tu as complètement pris possession de mon corps. C'est un esclavage insupportable", écrit Gandhi en 1914 dans une lettre adressée à Hermann Kallenbach, un architecte allemand rencontré quelques années plus tôt en Afrique du Sud avec qui il vécut. Publiée par Joseph Lelyveld, lauréat du prix Pulitzer et ancien correspondant du New York Times en Inde, dans son livre intitulé Grande âme : Mahatma Gandhi et sa lutte avec l'Inde, paru aux Etats-Unis, cette citation a immédiatement suscité la fureur. A tel point que le livre a été menacé de censure en Inde, alors même qu'il n'y est pas en vente ! "L'écriture de cette biographie est perverse par nature. Le peuple du Gujarat ne tolérera jamais une telle insulte vis-à-vis de Gandhi", a réagi Narendra Modi, ministre en chef de l'Etat du Gujarat, où est né le Mahatma.

"Nous ne pouvons autoriser de telles conclusions sur les personnalités historiques et les dénigrer", a déclaré ensuite le ministre indien de la justice, Veerappa Moily. Surpris par ces réactions, l'auteur a démenti avoir écrit que le père de l'indépendance était bisexuel.

La vie sexuelle de Gandhi a déjà fait l'objet de nombreuses publications. Dans son livre L'Ambition nue, publié en 2010, l'historien britannique Jad Adams raconte que le Mahatma, qui avait fait voeu d'abstinence, n'hésitait pas à passer des nuits avec de jeunes femmes nues pour tester sa "résistance". En Inde, la sexualité trouble de Gandhi n'en finit pas d'alimenter les débats. Faut-il en déduire que son message, ses valeurs, ont moins de place dans l'Inde contemporaine ?

Une empreinte à peine visible

"Soixante ans environ après sa mort, l'empreinte de Gandhi dans notre vie publique est, au mieux, à peine visible et vague", regrette Venu Madhav Govindu dans le quotidien de Calcutta The Telegraph. Dans une Inde où la corruption est rampante, où la guerre contre les insurgés maoïstes bat son plein, la recherche de la vérité, comme le voeu de pauvreté, n'est plus vraiment à l'ordre du jour.

Cette polémique en dit long sur le rapport qu'entretient l'Inde avec la sexu

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Lun 18 avr 2011 Aucun commentaire