FBI (France Bisexualité Info)
Un « crime haineux ». C’est ainsi qu’a qualifié mardi l’organisme de défense des droits de l’homme Human Right Watch (HRW) le violent assassinat de Noxolo Nogwaza. Le corps de l’activiste homosexuelle de 24 ans a été découvert le 24 avril dernier. La dernière d’une longue liste de victimes d’agressions. Les violences sexuelles, contre les lesbiennes en particulier, en Afrique du Sud atteignent des taux record.
Une épidémie de crimes homophobes sévit en Afrique du sud. Le meurtre de Noxolo Nogwaza, membre de l’Ekurhuleni Pride Organising Committee (Epoc), un groupe de défense des droits des homosexuels, en est la dernière manifestation selon les dires de HRW.« La mort de Nogwaza est le dernier d’une longue série de crimes sadiques visant les lesbiennes, les homosexuels et les transsexuels en Afrique du Sud » a déclaré par communiqué Dipika Nath, un chercheur associé au groupe de défense des droits de l’Homme HRW.
« Le corps sans vie de Noxolo Nogwaza, une lesbienne de 24 ans, a été retrouvé gisant dans une allée de Kwa-Thema, vers 9 heures du matin dimanche 24 avril. Son visage était complètement déformé, ses yeux exorbités, son crâne écrasé, ses dents arrachées. Elle était méconnaissable. Des témoins ont affirmé qu’une bouteille de bière vide et un préservatif usagé étaient enfoncés dans ses organes génitaux. Des parties de son corps ont été lacérées avec du verre. Une brique retrouvée près du corps semble avoir servi à lui écraser le visage