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Bernard Hirschel répond aux questions des séropositifs :  17 mai 2011 (papamamanbebe.net)

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Sandra : Bernard Hirschel répond aux questions des séropositifs. En exclusivité pour vous auditeurs de l’émission Survivre au sida, l’un des meilleurs infectiologues du VIH en Europe écoute vos questions et y répond dans le cadre d’une série. Cet infectiologue c’est donc Bernard Hirschel. Il dirige un service VIH à l’hôpital universitaire de Genève depuis plus de 20 ans. Vous aurez donc le plaisir d’écouter Bernard Hirschel dans nos émissions régulièrement. C’est Reda, rédacteur-en-chef de l’émission Survivre au sida, qui est parti à sa rencontre pour poser des questions qui comptent pour les séropositifs.

Début du son.

Reda : En 1994, il y a les preuves, grâce aux mamans qui sont volontaires pour les essais de l’intérêt préventif des traitements. Faudra attendre jusqu’à janvier 2008 pour que des médecins suisses dont vous êtes, publient un avis qui en fin de compte, ne faisait que récapituler ce qu’on savait déjà, ce que certains médecins savaient déjà pour montrer que cet intérêt préventif que tout le monde était prêt à admettre pour la transmission mère-enfant s’appliquait à la transmission sexuelle. Donc nous par exemple avec la 4e rencontre des parents et futurs parents concernés par le VIH, on vous avait invité pour parler de ça, vous aviez accepté l’invitation et le jour où, dans l’auditorium à l’Hôtel de Ville, si ça avait été une réunion de handicapés en fauteuil roulant, il y aurait eu des gens qui se seraient levés pour danser dans les couloirs de l’auditorium. Mais ce qui n’a pas changé, c’est la chape de plomb de la discrimination d’une part et d’autre part cette espèce d’épée de Damoclès, cette incertitude sur l’avenir, qu’en fin de compte qui concerne tout être humain. C’est simplement que les gens qui ont eu à faire plus directement à une maladie grave en sont peut-être un peu plus conscients que les autres. Et là dans le brouhaha, dans la cacophonie de la conférence de Vienne, moi j’ai cru entendre que peut-être il y avait eu un autre tournant qui allait encore plus loin que l’intérêt préventif du traitement, qui serait celui des pistes de recherches viables, pas dans 20 ou 30 ans, mais dans un nombre d’années suffisamment petit pour être pertinent pour les familles qui vivent avec le VIH qui affrontent la maladie aujourd’hui. Et même si, une bonne partie des gens arrivent à partir du moment où ils ont les médicaments, un bon médecin et les moyens matériels de vivre correctement, ça peut très bien se passer sur le long terme, il reste cette omniprésence, le fait d’avoir cette infection dont il faut s’occuper. Si un de vos patients vous demande est-ce que je peux attendre dans ma vie de séropositif à avoir un jour un traitement curatif, quelque chose qui va éradiquer et me débarrasser du VIH une fois pour toutes. Qu’est-ce q

 

http://papamamanbebe.net/a9955-bernard-hirschel-repond-aux-questions-des-se.html

Jeu 19 mai 2011 1 commentaire
il faut rêver un peu quand même
omfam - le 20/05/2011 à 11h32