FBI (France Bisexualité Info)
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|A moins d'un an de l'élection présidentielle, la Marche des diversités montpelliéraine, la plus importante en régions, tentera ce week-end «de peser sur le résultat du futur scrutin».
Vingt-quatre chars et dix-huit mille participants! Samedi, la 17e Marche des fiertés de Montpellier
pourra-t-elle battre, comme chaque année, le record d'affluence enregistré l'année précédente? Rien n'est moins sûr à l'heure où le chantier d'aménagement de la deuxième ligne de tramway
contraint le défilé à se limiter à vingt-deux chars. Et ce n'est pas, du moins officiellement, l'objectif revendiqué par les organisateurs de la plus grosse lesbian and gay pride (LGP) de
province. «Notre vocation n'est pas de battre des records mais de faire avancer nos idées. Si la Marche devait attirer moins de monde, ça n'enlèverait rien à nos revendications», dissipe Vincent
Autin, président de la LGP Montpellier-Languedoc-Roussillon. Car la LGP montpelliéraine se veut avant tout militante. Et dans l'une des villes les plus friendly de France, on n'en est plus à se
contenter d'implorer le mariage gay ou l'ouverture de l'adoption par les couples homos.
«Oui au mariage»
Samedi, la marche débutera à 15 heures du jardin du Peyrou pour se disperser à 18 heures sur la place des
Martyrs-de-la-Résistance. Un parcours, au cœur du centre-ville, qui sera jalonné de calicots arc-en-ciel barrés du slogan «Oui au mariage», l'un des chevaux de bataille de la maire socialiste
Hélène Mandroux. La LGP, elle, ira plus loin. A moins d'un an de l'élection présidentielle, elle mettra à profit cette démonstration de force pour appeler «l'ensemble des futur(e)s candidat(e)s
favorables à l'égalité des droits, à ne pas céder à la tentation de réduire nos revendications à la simple question du mariage, de la parentalité et de l'adoption. Des positions fortes doivent
être prises sur les questions transidentitaires, sur la situation inacceptable de nombreux couples binationaux,