FBI (France Bisexualité Info)
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|Des associations catholiques, rejointes par Christine Boutin, s'alarment des nouveaux programmes de SVT, qui parlent d'orientations sexuelles et de genre. De la «propagande» selon l'ancienne ministre.
Des livres qui fâchent. Des
associations catholiques, rejointes par Christine Boutin, se sont récemment indignées du nouveau programme de SVT des classes de première ES et L, pour la rentrée prochaine. La raison de leur
colère? La façon dont seraient enseignées les questions d'identités et d'orientations sexuelles, et la «diffusion» des gender
studies, ou théorie du genre. Et derrière tout ça la crainte d'une banalisation de l'homosexualité?
En lien avec le féminisme, les gender
studies utilisent la notion de genre, par opposition au sexe biologique, pour faire référence aux constructions sociales du féminin et du masculin. Très développées au Etats-Unis, où
de nombreuses universités prestigieuses financent des département consacrés à ce sujet, les gender
studies sont enseignées en France, entre autres, à Sciences Po, qui a rendu obligatoire ces cours
pour tous les cursus.
«Un lieu de propagande»
Mais selon Christine Boutin, la théorie du genre est plutôt «une conception particulièrement contestable de
l'homme, de la sexualité et de la société». Dans une lettre au ministre de l'Education nationale Luc
Chatel, datée du 31 mai, elle écrit: «Nous ne pouvons accepter que l'école devienne un lieu de propagande, où l'adolescent serait l'otage de préoccupations de groupes minoritaires en mal
d'imposer une vision de la ''normalité'' que le peuple français ne partage pas».
Avant elle, c'est l'enseignement catholique qui s'était alarmé de ces nouveaux programmes. Dans une lettre
envoyée le 27 mai aux directeurs diocésains, Claude Berruer, adjoint au secrétaire général de l'enseignement catholique, mettait en garde contre «la théorie du genre (qui) se diffuse dans notre
environnement».
La peur d'une homosexualité banalisée
Quant à la confédération nationale des associations catholiques (CNACF) elle dénonce sur son site, avec une pé