FBI (France Bisexualité Info)

22 juin

Un rapport intitulé Not an illness nor a crime, publié hier par Amnesty international, tire la sonnette d’alarme sur le sort réservé aux personnes gays, lesbiennes, bisexuelles et transgenres (LGBT) en Turquie. Ces personnes, révèle le rapport, subissent une forte discrimination de la part des fonctionnaires dans les services de santé, de l’éducation, du logement et au travail. Bien que l’homosexualité ne soit pas illégale, la législation turque ne contient aucune disposition qui pourrait protéger juridiquement les LGBT. Face à l’inaction du gouvernement, ce sont les associations de solidarité envers les LGBT qui tentent de combattre ces atteintes aux droits humains.


Au cours de la seule année 2010, les associations LGBT ont recensé 16 meurtres de personnes probablement tuées en raison de leur orientation sexuelle ou identité de genre supposé. Les préjugés se faisant omniprésents en Turquie, la majorité des LGBT se sentent obligées de cacher leur orientation sexuelle, même à leurs proches, souligne un spécialiste de la Turquie au sein d’Amnesty International. 
Par leurs déclarations homophobes, des responsables gouvernementaux encouragent la discrimination envers ces personnes. Les municipalités, de leur côté, utilisent des lois reposant sur la morale pour exercer une discrimination contre les gays et les lesbiennes turcs, dénoncent les militants gays. S’agissant des femmes transgenre, sur les 140 qui ont participé à une étude menée par l’organisation de défenses des LGBT en 2010, plus de 89% ont déclaré avoir déjà été victimes de violence physique.

De nombreux crimes haineux ne sont pas signalés, et quand bien même ils le sont, ces actes sont rarement enregistrés comme crimes et les auteurs présumés rarement traduits en justice, en raison des insuffisances des enquêtes et des procédures. Même des lois qui ne sont pas explicitement disc

 

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Jeu 23 jun 2011 Aucun commentaire