FBI (France Bisexualité Info)

Rédigé le 23 juin 2011 Partager

En cas de nécessité d’interrompre le traitement dans le cadre d’une prise en charge en anesthésie-réanimation d’un patient séropositif, l’interruption devra être la plus courte possible et devra porter sur l’ensemble du traitement. Les spécificités du terrain devront être prises en compte dans la période périopératoire des patients infectés par le VIH. L’anesthésie de ces patients présente peu de spécificités. L’association aux antirétroviraux des médicaments de l’anesthésie ne présente pas de contre-indication majeure. La principale précaution concerne les inhibiteurs de protéase. En période postopératoire, il faut tenir compte du risque thromboembolique plus élevé et surveiller l’apparition de complications cardiovasculaires. La réalimentation devra être précoce.

JPG - 6.8 ko Sida et anesthésie, Wikimedia commons ; GNU Free Documentation License version 1.2

Au cours de l’évolution de l’infection à VIH, la probabilité de recours à la chirurgie (en urgence ou réglée) est estimée entre 20 et 25 %.

L’évaluation préopératoire est très importante.

Dans l’infection à VIH, de nombreux organes peuvent être concernés avec des manifestations sévères, dont certaines peuvent être aggravées lors de la prise en charge au bloc opératoire comme, par exemple, le risque cardiovasculaire ou le risque respiratoire.

  • Évaluation respiratoire

une radiographie pulmonaire récente est requise avant toute chirurgie chez les patients à risque d’infection opportuniste (CD4+ < 200/μl).

Devant un infiltrat radiologique, la présentation parfois atypique des mycobactérioses doit faire envisager le risque de contagiosité et l’anesthésiste devra prendre les mesures qui s’imposent.

Les patients infectés par le VIH ayant des antécédents d’infection opportuniste respiratoire peuvent évoluer vers la fibrose pulmonaire. Une exploration fonctionnelle respiratoire doit, dans ce contexte, être discutée.

L’utilisation de corticoïdes inhalés chez les patients bronchiteux chroniques et traités par ritonavir pour l’infection à VIH, peut déclencher un syndrome de Cushing (« buffalo neck », hypertension artérielle, troubles des phanères).

  • Évaluation du système nerveux central

L’évaluation neurologique préopératoire des patients infectés par le VIH devra rechercher une éventuelle dysfonction cognitive préjudiciable pour l’information préanesthésique.

En dehors des infections opp

 

http://femmesida.veille.inist.fr/spip.php?article2459

Ven 24 jun 2011 Aucun commentaire