FBI (France Bisexualité Info)
Sarah Bélisle
03/08/2011 14h01
Partager| Jasmin Roy, porte-parole des Célébrations de la Fierté de Montréal, fait état de l'importance de l'événement pour l'avancée de la cause LGBT. Photo : Éric Bolté La lutte à l’homophobie et l’intolérance est loin d’être terminée. C’est le message lancé par les organisateurs des Célébrations de la Fierté de Montréal lors du lancement officiel de cette semaine de festivités mercredi.
Dans 76 pays du monde, le fait d’être LGBT (lesbienne, gai, bisexuel et transgenre) est passible d’emprisonnement. Dans cinq autres, la peine de mort est applicable. Outre ce bilan peu reluisant, « la grande avancée de l’extrême droite, en religion et en politique » inquiète Éric Pineault, président et fondateur des Célébrations.
« Croyez-vous que l’homophobie, que l’intimidation dans les écoles n’existent plus ? Trouvez-vous que la situation des LGBT dans le monde s’est améliorée ? », a-t-il demandé. Des questions auxquelles il répond par la négative.
Jasmin Roy, porte-parole du festival croit, lui-aussi, que la Fierté de Montréal a toujours sa raison d’être. « On marche au défilé pour que nos jeunes LGBT puissent aller à l’école sans vivre de discrimination ».
Plus de participants attendus
Plus de 275 000 personnes sont attendues aux festivités de la Fierté qui s’échelonneront cette année pendant six jours, plutôt que quatre comme par le pa
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