FBI (France Bisexualité Info)

Victor Mukasa, militant transgenre ougandais, dresse un état des lieux du mouvement sur le Continent

VENDREDI 5 AOÛT 2011 / PAR HABIBOU BANGRÉ      

En Afrique orientale et australe, des groupes de militants transgenres se constituent pour obtenir des droits. Au premier rang desquels la possibilité de changer de sexe dans de bonnes conditions sanitaires, afin d’éviter les automutilations. L’Ougandais Victor Mukasa fait le point.

Transgenre ou transsexuel ? La question ne se pose même pas pour la majorité des Africains dont l’identité de genre et l’enveloppe charnelle s’opposent. Et pour cause. Les opérations de changement de sexe sont encore largement indisponibles, car trop chères et/ou mal développées sur le Continent – où la transsexualité reste encore perçue comme une déviance. Comment vivre avec le sentiment que la nature s’est trompée de corps ? Pour certains, c’est impossible, et ils s’automutilent. A l’image de Victor Mukasa, 35 ans. Sans renier son passé dans la peau de Juliet, il a tenté à plusieurs reprises de trancher ses seins. Avant d’économiser pour s’offrir une réduction mammaire… pour la modique somme de 3 500 dollars. Aujourd’hui, ce militant ougandais reconnu, installé en Afrique du Sud, ne sait pas quelle sera sa prochaine opération. Et il n’y pense pas. Sa priorité est de poursuivre la lutte pour les droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles, transg

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Lun 8 aoû 2011 Aucun commentaire