Can we end the epidemic ?
La discussion a porté sur le passage des données scientifique à la mise en œuvre des politiques publiques. Neuf grands noms de la lutte contre le sida se sont prêtés au jeu : Anthony Fauci (directeur du National institue of health, Etats-Unis), Myron Cohen (responsable de l'essai HPTN 052), Helen Rees (Directrice du Wits Reproductive Health and HIV Institute, Afrique du Sud), Memory Sachikonye (Global network of people living VIH HIV, ou GNP+), Paul De Lay (directeur adjoint de l'Onusida), Gottfried Hirnschall (directeur du département VIH de l'OMS), Robert Grant (Université de Californie, un des responsable d'Iprex à San Francisco), Stefano Bertozzi (directeur du département VIH de la Gates foundation), et Michel Warren (AVAC) comme animateur du débat.
Selon A. Fauci, « les décisions de santé publique doivent être fortes, basées sur des résultats scientifiques solides ». Pour lui, il ne sert à rien d'énoncer des recommandations que l'on ne peut pas mettre en œuvre. Et P. De Lay d'ajouter que « les stratégies pensées, aussi simples puissent-t-elles paraitre, sont rarement faciles à mettre en œuvre ».
S. Bertozzi a souligné qu'il existe une différence entre ce qui est d'une « absolue évidence pour les scientifiques et ce qui est vraiment faisable sur le terrain ». Ainsi, « le respect des droits humains est un problème à résoudre au plus vite » affirme M. Sachikonye. Il existe de nombreux obstacles et « la stigmatisation, notamment, celle des comportements sexuels est le premier combat à mener », insiste Robert Grant.
Par ailleurs, une politique publique doit se mettre e
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