Réunissant plus de 300 personnes participantes, l’événement s’est déroulé la semaine dernière à l’UQAM. Sous le thème Briser le silence : une responsabilité à partager, le Colloque a été l’occasion d’échanger sur les pratiques visant à mettre en place un climat exempt d’homophobie. La CSQ, en collaboration avec d’autres partenaires, a effectué un important travail pour mener à bien ce projet.

Les travaux de recherche de Line Chamberland de l’UQAM dressent un portrait pour le moins inquiétant de l’impact de l’homophobie à l’école. À titre d’exemple, près de 40 % des élèves du secondaire sondés disent avoir été victimes d’au moins un acte de violence en milieu scolaire lié au fait qu’ils étaient ou qu’on pensait qu’ils étaient gais, lesbiennes ou bisexuels[1].

Dans cette recherche, 8 % des jeunes interrogés se disent gais, lesbiennes ou bisexuels. Or, ce que l’on sait moins, c’est que l’homophobie touche tout le monde, sans discrimination. Le seul fait d’être présumé homosexuel, d’avoir un frère homosexuel ou une sœur lesbienne ou d’être ami avec des jeunes en questionnement sur leur identité suffit à s’attirer les railleries.

Homophobie et persévérance scolaire

Line Chamberland souligne l’impact négatif de l’homophobie sur la persévérance scolaire. Par exemple, les jeunes lesbiennes, gais, bisexuels ou en questionnement qui sont fréquemment victimes d’intimidation e

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