Interview deSantiago et Neus, les créateurs du site France Bisexualité Info.

Comment êtes-vous venus à la Bi sexualité et qu'est-ce qui vous plait dans ces pratiques ?

Santiago : depuis mon adolescence, j'adorais faire des concours de branlettes avec mes copains de sport dans les cars, je matais leurs queues sous la douche etc. puis via le minitel j'ai contacté un mec, lequel beaucoup plus âgé que moi m'a sodomisé comme un bourrin; néanmoins je me suis dit que cela devait être bon, donc j'ai réitéré avec un autre homme, lequel bien membré n'a été que douceur. Quelques temps plus tard, je faisais l'amour pour la première fois avec ma copine avec laquelle j'étais depuis un an . Ce jour j'ai choisi de ne jamais choisir. J'aime découvrir de nouvelles queues, les voir et sentir grossir dans ma bouche et si j'adore sodomiser une femme, avec un homme je suis passif. Ce qui ne veut pas dire que je suis femme . Je suis un mec, je suis viril et j'aime les mecs virils . Les folles, les travs, avec tout le respect que j'ai pour eux, ne m'attirent pas du tout; si je veux une femme, je vais chercher une femme . J'aime ce contact viril, parfois bestial .

Neus (prononcez Néous c'est Catalan)  : tout simplement en club libertin et au cours de notre première sortie en club libertin. Ceci étant dit, si Santiago s'est toujours sentie BI, moi il m'a fallu un certain temps voire un temps certain avant de me dire je ne suis plus hétéro. Si aujourd'hui, je le dis à qui me pose la question, il m'a fallu un temps certain avant de l'assumer. J'aime les poitrine de mes amies, et j'apprécie le cunni. Avec les femmes, je suis essentiellement active à la différence d'avec les hommes où je suis passive, enfin dans le sens où j'aime être possédée et que ce soit lui qui dirige la manip si je puis dire . 

Quelles autres pratiques libertines appréciez-vous ?

 Neus  : nous avons découvert le BDSM soft (nous n'aimons rien de hard, de crade, vulgaire, dégradant...) et nous avons bien accroché du coup Santiago
m'a fait la surprise, lui qui est une vrai bille en bricolage, de monter, avec la complicité d'un ami, un donjon avec une croix, un banc, une chaise et des suspensions dans une pièce de la maison (où les enfants n'ont pas accès bien sûr) .

Santiago : comme la dit Neus le BDSM, mais aussi le flashing . J'ai toujours notre appareil photo numérique avec moi et où que nous allions, (dans la
rue, à des manifestions sportives, à des repas amicaux ou familiaux...) Neus ne portant jamais de string, petit signe et hop la jupe , la robe se
lève ou le décolleté s'abaisse et là, flash ! puis comme si de rien était nous continuons . je suis addict du flas

http://www.histoires-libertines.com/index.php?option=com_content&view=article&id=420:france-bisexualite-info&catid=47:libertinage&Itemid=69