Les hormones influencent les comportements sexuels. Des scientifiques mettent en évidence qu’un neuromédiateur, en l’occurrence la sérotonine, modifie également ces comportements chez des mammifères. Des scientifiques Chinois de l’institut National des sciences biologiques de Pékin publient dans la revue Nature Journal l’effet étonnant de l’absence de sérotonine chez des souris mâles.
Cette découverte va probablement nourrir de nombreux débats. Les scientifiques Chinois montrent que les souris mâles ayant des niveaux bas de sérotonine du fait d’une manipulation génétique leur ayant fait perdre tout neurones centraux à la sérotonine, perdent totalement toute préférence sexuelle : ces souris, introduit dans un cage, monteront indifféremment des souris mâle et femelles dans 80% des cas. Il est cependant difficile pour les scientifiques de savoir si cette carence en sérotonine les rendent bisexuels ou simplement sexuellement très excités. Une injection de sérotonine les fait revenir immédiatement vers les femelles. Mais si ce taux de sérotonine est trop élevé, tout comportement sexuel est suspendu, les souris n’ont plus d’érection et ne parviennent plus à éjaculer. Cette étude démontre que les récepteurs à la sérotonine et les neurones sérotoninergiques régulent la préférence sexuelle chez un mammifère mâle.
Ces résultats sont-ils extrapolables à l’homme? Rien ne permet de l’affirmer. Cependant, on ne peut s’empêcher de faire un parallèle avec les antidépresseurs sérotoninergiques qui augmentent le niveau de sérotonine au niveau cérébral. Il n’est pas rare que les pat
http://www.docbuzz.fr/2011/03/26/123-labsence-de-serotonine-rend-les-souris-bisexuelles/