Amnesty International demande aux autorités ougandaises de veiller à ce qu’une enquête crédible soit menée sur la mort d’un militant œuvrant en faveur des droits des personnes lesbiennes, gays, bisexuelles et transgenres (LGBT). Cet homme était parvenu à faire condamner un journal de diffusion nationale l’ayant désigné comme étant homosexuel.
David Kato, chargé des actions de plaidoyer à l’organisation Sexual Minorities Uganda, est mort durant le trajet vers l’hôpital, mercredi 26 janvier dans l’après-midi, après qu’un agresseur inconnu lui eut asséné un coup sur la tête chez lui dans le district de Mukono, aux abords de Kampala.
« Amnesty International est horrifiée par le meurtre choquant de David Kato. Le gouvernement ougandais doit immédiatement veiller à ce qu’une enquête crédible et impartiale soit effectuée sur ce meurtre », a déclaré Michelle Kagari, directrice adjointe du programme Afrique d’Amnesty International.
« Le silence assourdissant du gouvernement ougandais au sujet des discours discriminatoires à l’égard des personnes LGBT dans le pays est profondément inquiétant. Il est temps, maintenant plus que jamais, pour les autorités de rassurer les Ougandais sur le fait qu’elles les protègeront des menaces et de la violence, quelles que soient leur orientation sexuelle ou leur identité de genre présumées.
« Toute personne soupçonnée d’avoir joué un rôle dan