Je vais vous parler de ce qui constitue, même aujourd’hui, une énigme en psychologie, j’ai nommé la bisexualité.
Une énigme oui, car à ce jour, on n’a jamais pu réellement saisir les motivations d’un bisexuel. Qu’est-ce qu’ils préfèrent, les hommes ou les femmes? Même les intéressés peinent à répondre. En réalité, pour avoir un élément de réponse, il faut remonter loin, au moment même de la conception. Car jusqu’à la sixième semaine du fœtus, tous les individus naissent avec un vagin. Puis il y aura une explosion de gamètes qui dirigeront le trafic, à savoir qu’il y aura des mâles et des femelles. Mais dans la mémoire collective profondément enfouie, on n’aura pas réellement oublié d’où nous venons.
C’est pour cela que les garçons luttent, et particulièrement à l’adolescence, pour ne pas passer pour des filles. Comme si en être une était une condition inférieure. Quand un gars balance à un autre « T’as l’air d’une fille », c’est loin d’être un compliment. Et pourtant, ils sont officiellement hétéros et préfèrent les filles. Mais en leur intérieur, il y a une lutte effrayante pour que la sensibilité féminine qui est enfouie en eux remonte à la surface. Vous vous rappelez, autrefois, quand on signifiait aux mâles qu’il ne fallait pas pleurer? Que ça ne faisait pas homme. Fort heureusement, les sensib
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