Allégorie des années 60 et du mouvement "Peace and Love", la comédie musicale Hair, créée à Broadway en 1967 et deux ans plus tard à Paris, est de retour à l'affiche en France dans une nouvelle version qui déclare la guerre au sida, en prônant toujours l'amour, mais avec préservatif.
Allégorie des années 60 et du mouvement "Peace and Love", la comédie musicale Hair, créée à Broadway en 1967 et deux ans plus tard à Paris, est de retour à l'affiche en France dans une nouvelle version qui déclare la guerre au sida, en prônant toujours l'amour, mais avec préservatif.
Créée par les américains James Rado, Gerome Ragni et Galt MacDermot, cet opéra rock a inauguré le "happening", forme théâtrale sans véritable trame où les spectateurs sont intégrés à la troupe. Il est remis en selle par le metteur en scène et compositeur Sylvain Meyniac et le producteur Dimitri Baquet (versions françaises de "Fame", "Un violon sur le toit").
Sur la scène du théâtre du Gymnase jusqu'au 1er avril, avant une tournée au printemps et une autre salle parisienne à l'automne, la nouvelle "tribu", à l'énergie communicative, compte 21 comédiens, chanteurs, danseurs et musiciens "live". La mise en scène en français, très enlevée, révèle de nouveaux talents dont Laurent Ban et Laurent Marion qui reprennent les rôles créés en 1969 à Paris par Julien Clerc et Gérard Lenorman.
Hymne à la paix, à la tolérance et à la liberté sexuelle, plaidoyer contre la violence, la haine et le racisme, Hair 2011 n'a rien perdu de son message initial, au rythme des célèbres chansons, certaines actual