Les autorités indiennes doivent veiller à ce que les droits des hommes gays soient protégés, a déclaré
Amnesty International mardi 5 juillet, après que le ministre indien de la Santé a décrit l'homosexualité comme une « maladie ».
Au cours d'une conférence sur le VIH/sida qui s'est tenue lundi 4 juillet, Ghulum Nabi Azad a
affirmé que les relations sexuelles entre deux hommes étaient « complètement contre nature et ne devraient pas arriver ».
« Ces propos scandaleux établissant un lien entre une activité sexuelle librement consentie et une
maladie encouragent sans aucun doute la discrimination envers les hommes qui ont des relations sexuelles avec d'autres hommes. Le ministre de la Santé doit revenir sur ses commentaires et
le gouvernement indien doit réaffirmer son engagement à protéger les droits de tous ses citoyens, quelles que soient leur orientation sexuelle, leur identité de genre ou leurs pratiques
sexuelles entre adultes consentants », a souligné Emily Gray, responsable des recherches sur l'orientation sexuelle et l'identité de genre au sein d'Amnesty
International.
Par une décision de justice historique, l'Inde a dépénalisé l'homosexualité en 2009. Cet arrêt a rendu
caduque une loi du XIXe siècle, adoptée du