Les associations de lute contre le sida rappellent que la France compte près de 7.000 nouvelles infections par le virus du sida chaque année, 40 à 50.000 personnes sont porteuses du VIH/sida sans le savoir et le nombre d'infections à gonocoque et chlamydia est en augmentation. Ce contexte nécessite une politique de santé publique ambitieuse, pourtant les Associations communiquent aujourd'hui sur de fortes baisses budgétaires qui risquent de compromettre prévention et actions sociales.
Publié avec plus d'un an et demi de retard, le plan national de lutte contre le VIH et les infections sexuellement transmissibles (IST) comporte des mesures importantes, comme la proposition généralisée de dépistage et des actions ciblées vers les populations plus particulièrementtouchées par l'épidémie du VIH/sida.
Des baisses de budget qui touchent toutes les Associations : Alors que les coûts des actions à mener augmentent, le ministre de la santé vient d'arbitrer des baisses de financement pour toutes les associations de lutte contre le VIH et les IST. Ces baisses, annoncées par la Direction générale de la santé (DGS) vont jusqu'à 14%. La DGS va rompre certains partenariats en cours et précise qu'elle n'envisage plus d'en conclure de nouveaux. Ces coupes de b