pour Le Monde.fr | 19.07.11 | 19h12
Plusieurs études présentées au congrès de l'IAS (Société internationale du sida) lundi 18 juillet à Rome, apportent de l'eau au moulin de l'utilisation des médicaments antirétroviraux pour prévenir la transmission du VIH. Des résultats qui"restent encore du domaine de la recherche", met en garde le professeur Jean-François Delfraissy, directeur en France de l'Agence nationale de recherche sur le sida et les hépatites. S'ils marquent en effet un tournant, ces résultats soulèvent encore beaucoup de questions préalables à leur application dans la vie réelle.
L'arrivée en 1996 des combinaisons de médicaments antirétroviraux a changé radicalement le pronostic de l'infection chez les personnes vivant avec le VIH au point de la transformer en maladie chronique avec un traitement bien suivi. Ces molécules ont aussi été rapidmeent utilisées à des fins préventives autour de la période de l'accouchement pour éviter la transmission du VIH de la mère à son enfant. Cette application a permis de faire quasiment disparaître la contamination materno-fœtale dans les pays riches ainsi que, dans des pays en développement, là où de tels programmes ont pu être mis en œuvre.
CONFIRMATION D'ESSAIS PRÉCÉDENTS
A présent, c'est à des situations différentes de prévention qu'étaient consacrées plusieurs études dont les résultats ont été annoncés à Rome. Elles vont dans le même sens qu'un précédent essai publié le 23 novembre 2010 sur le site du New England Journal of Medicine. Ce dernier essai, baptisé "iPrEx" avait inclus 2 499 hommes ou transgenres, tous séronégatifs, ayant des rapports avec hommes au Pérou, au Brésil, e
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