VIH - HIV

Vendredi 24 juin 5 24 /06 /Juin 09:58

Rédigé le 23 juin 2011

En cas de nécessité d’interrompre le traitement dans le cadre d’une prise en charge en anesthésie-réanimation d’un patient séropositif, l’interruption devra être la plus courte possible et devra porter sur l’ensemble du traitement. Les spécificités du terrain devront être prises en compte dans la période périopératoire des patients infectés par le VIH. L’anesthésie de ces patients présente peu de spécificités. L’association aux antirétroviraux des médicaments de l’anesthésie ne présente pas de contre-indication majeure. La principale précaution concerne les inhibiteurs de protéase. En période postopératoire, il faut tenir compte du risque thromboembolique plus élevé et surveiller l’apparition de complications cardiovasculaires. La réalimentation devra être précoce.

JPG - 6.8 ko
Sida et anesthésie, Wikimedia commons ; GNU Free Documentation License version 1.2

Au cours de l’évolution de l’infection à VIH, la probabilité de recours à la chirurgie (en urgence ou réglée) est estimée entre 20 et 25 %.

L’évaluation préopératoire est très importante.

Dans l’infection à VIH, de nombreux organes peuvent être concernés avec des manifestations sévères, dont certaines peuvent être aggravées lors de la prise en charge au bloc opératoire comme, par exemple, le risque cardiovasculaire ou le risque respiratoire.

  • Évaluation respiratoire

une radiographie pulmonaire récente est requise avant toute chirurgie chez les patients à risque d’infection opportuniste (CD4+ < 200/μl).

Devant un infiltrat radiologique, la présentation parfois atypique des mycobactérioses doit faire envisager le risque de contagiosité et l’anesthésiste devra prendre les mesures qui s’imposent.

Les patients infectés par le VIH ayant des antécédents d’infection opportuniste respiratoire peuvent évoluer vers la fibrose pulmonaire. Une exploration fonctionnelle respiratoire doit, dans ce contexte, être discutée.

L’utilisation de corticoïdes inhalés chez les patients bronchiteux chroniques et traités par ritonavir pour l’infection à VIH, peut déclencher un syndrome de Cushing (« buffalo neck », hypertension artérielle, troubles des phanères).

  • Évaluation du système nerveux central

L’évaluation neurologique préopératoire des patients infectés par le VIH devra rechercher une éventuelle dysfonction cognitive préjudiciable pour l’information préanesthésique.

En dehors des infections opp

 

http://femmesida.veille.inist.fr/spip.php?article2459

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Jeudi 23 juin 4 23 /06 /Juin 11:42

Les résultats d'une enquête Par Luc Biecq mercredi 22 juin 2011, à 18h31 | 2207 vues

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Au premier trimestre de l'année 2011, l'étude ENVIH a observé comment vivent les gays séropositifs aujourd'hui. En exclusivité, TÊTU livre les résultats. Impossible de dire que tout va bien.

 

Plus de 1167 personnes ont répondu à l'enquête ENVIH, menée de fin janvier à début avril 2011 par la société A+A, à la demande du laboratoire Abbott. Les participants se sont exprimés via le site internet de TÊTU et sur une version papier du questionnaire distribuée par un réseau de médecins. Les résultats sont aujourd'hui connus et révèlent combien la vie des gays séropos est loin d'être évidente au quotidien. 

«Coming-out sérologique»
Qui sont ces répondants? Ils sont jeunes et ont fait leur coming-out: 39% d'entre eux ont entre 20 et 40 ans, et 35% entre 41 et 50 ans. Près de quatre personnes sur cinq se définissent comme homos exclusifs et 12% comme bisexuels. Seuls 15% sont sans emploi, ce qui est nettement plus bas que dans les autres études concernant les séropositifs.

Souvent habitant des zones urbaines, 52% d'entre eux sont célibataires, 48% vivent en couple et 12% ont des enfants. Leur statut sérologique n'est pas un secret: 62% en ont parlé à leurs proches, 11% à leurs collègues de travail, mais moins d'un sur deux en a parlé à ses parents. Plus inquiétant, 20% n'en ont pas parlé à leur médecin généraliste: les interactions médicamenteuses nécessiteraient pourtant un «coming-out» sérologique afin d'éviter les mauvais mélanges.

Pas si simple
Reste que cette révélation est loin d'être évidente, puisque 33% des séropositifs interrogés ont été mis à l'écart par certaines de leurs relations, 19% ont subi des refus de soin et 15% des agressions verbales. La crainte d'être rejeté est ainsi évoquée par 23% d'entre eux, mais 20% des sondés se disent décidés à ne pas cacher leur statut sérologique.

Niveau forme, ils sont un quart à estimer avoir moins d'énergie, et jugent, à 39%, que leur vie sexuelle a été profondément modifiée. Leur vie avec le VIH n'est pas si simple: 43% des répondants disent vivre absolument comme tout le monde, mais 16% estime que cette nouvelle donne a provoqué un repli. Une très grande majorité perçoit sa séropositivité «comme un fardeau», un quart estime que le regard des autres sur eux a changé et 6% disent clairement ne pas accepter eux-mêmes le diagnostic.

Un bon suivi médical
Et au quotidien, comment cela se passe? Les rapports avec le médecin sont plutôt bons, la confiance reste élevée, même s'ils ne sont que 45% à se dire «tout à fait satisfaits» du traitement qu'ils suivent. Une très gra

http://www.tetu.com/actualites/sante/les-resultats-dune-enquete-sur-la-qualite-de-vie-des-gays-seropos-19670

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Lundi 20 juin 1 20 /06 /Juin 22:31


Mots clés : 

Par Pauline Fréour
04/06/2011 | Mise à jour : 15:44
Réactions (67

INTERVIEW - Le 5 juin marque les 30 ans du début de l'épidémie de sida. Bruno Spire, président de l'association Aides, dénonce les clichés qui perdurent sur cette maladie et les insuffisances de la politique de prévention.

 

Bruno Spire préside l'association Aides depuis 2007.
Bruno Spire préside l'association Aides depuis 2007. Crédits photo : FRANCOIS GUILLOT/AFP

 

Lefigaro.fr - Comment évolue l'épidémie du sida en France ?

Bruno SPIRE Elle est toujours active, avec un nombre de contaminations annuelles stable depuis une dizaine d'années et une progression observée surtout chez les hommes gays ou bisexuels et les migrants d'origine sub-saharienne. En revanche, la situation a très sensiblement changé en 30 ans chez les consommateurs de drogue par voie intraveineuse. La politique de réduction des risques - avec distribution de seringues propres et traitements de substitution - a permis de diminuer très fortement le nombre de cas dans cette population.

Pourquoi n'arrive-t-on plus à réduire le nombre de contaminations ?

Le seul outil qu'on donne aux personnes séropositives pour éviter de transmettre le virus aujourd'hui, c'est d'utiliser un préservatif toute leur vie. On s'imagine que c'est simple, mais beaucoup d'études montrent les limites de cette stratégie. On peut essayer de se protéger à 100% pendant quelques mois, voire quelques années, mais sur toute une vie, c'est difficile. C'est pour ça que nous réclamons une autre politique de prévention, qui permettrait d'inciter les gens à se faire dépister et à se faire traiter. Car quand on est traité, on diminue fortement le risque de transmettre le virus à autrui.

Pourquoi les gens renâclent-t-ils toujours à se faire dépister, alors que c'est devenu simple et gratuit ?

Les gens ont toujours peur d'être stigmatisés s'ils sont découverts séropositifs. La première question qu'on vous pose quand vous annoncez votre séropositivité, c'est d'ailleurs : ‘Comment l'avez-vous attrapé ?' Avec l'idée que vous avez forcément fait quelque chose de mal. C'est pourquoi une politique de santé publiq

http://www.lefigaro.fr/sante/2011/06/03/01004-20110603ARTFIG00399-le-regard-sur-les-seropositifs-a-peu-change-en-30-ans.php

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Mercredi 15 juin 3 15 /06 /Juin 22:31
10/06/2011
Assemblée générale
AG/11093

Département de l’information • Service des informations et des accréditations • New York

Assemblée générale

Soixante-cinquième session

94e & 95e séances plénières

matin - après-midi


D’ICI À 2015, LES ÉTATS S’ENGAGENT « SOLENNELLEMENT » À RÉDUIRE DE MOITIÉ LE TAUX DETRANSMISSION DU VIH/SIDA ET À STOPPER TOTALEMENT LA CONTAMINATION DU NOUVEAU-NÉ PAR LA MÈRE


Après une Réunion de haut niveau de trois jours sur le VIH/sida, les chefs d’État et de gouvernement et représentants des États Membres de l’ONU se sont fixé l’objectif « ambitieux », selon les mots du Président de l’Assemblée générale, de réduire de 50 % d’ici à 2015 le taux de transmission du VIH par voie sexuelle et parmi les usagers de drogues injectables mais aussi de stopper totalement la contamination du nouveau-né par la mère et d’assurer un traitement antirétroviral à 15 millions de personnes*.


La Réunion de haut niveau s’est ouverte le 8 juin dernier, par une intervention du Secrétaire général de l’ONU qui a dit « nous sommes ici pour mettre fin au VIH/sida », avant de présenter sa stratégie** en cinq points visant à réaliser d’ici à 2015 l’objectif du « triple zéro », à savoir « zéro nouvelle infection, zéro discrimination et zéro mort due au sida ».


Pour ce faire, dans la « Déclaration politique » qu’ils ont adoptée aujourd’hui par consensus, les États s’engagent « solennellement » à faire montre « d’une volonté politique renouvelée et d’un esprit d’initiative vigoureux ».


Intitulée « Intensifier nos efforts pour éliminer le VIH/sida », la « Déclaration politique » se décline en neuf chapitres sur le leadership, la prévention,le traitement, les droits de l’homme, les ressources,l’intégration de la lutte contre le VIH/sida dans l’action en faveur de la santé et du développement, la recherche, la coordinationet le suivi.


Les chefs d’État et de gouvernement et représentants des États Membres de l’ONU s’engagent ainsi à redoubler d’efforts pour assurer d’ici à 2015 l’accès « universel » à la prévention, au traitement, aux soins et au soutien, en vue d’enrayer et commencer à inverser la propagation du VIH.  Ce faisant, ils promettent de veiller à ce que les femmes puissent exercer leur droit de décider librement de toutes les questions relatives à leur sexualité, y compris en ce qui concerne leur santé en matière de sexualité et de procréation.


D’ici à 2012, les États s’engagent à mettre en œuvre des plans nationaux multisectoriels et à demander aux partenaires internationaux de faire en sorte que, d’ici à 2013, ces plans soient financés.  À l’exécution de ces plans doivent être associés les jeunes, y compris ceux vivant avec le VIH, les dirigeants locaux et la société civile pour combattre la stigmatisation et la discrimination.  Les États s’engagent d’ailleurs à mettre en place un cadre juridique, social et politique facilitateur afin d’éliminer cette stigmatisation et la violence. 


Par cette mobilisation, ils pensent pouvoir assurer le plus rapidement possible l’accès universel au traitement antirétroviral.  Quid du coût?  Les États répondent en s’engageant à éliminer d’ici à 2015 les obstacles qui empêchent l’accès aux produits pharmaceutiques nécessaires.  Les moyens?  Utiliser pleinement les possibilités existantes au titre de l’Accord sur les aspects des droits de propriété intellectuelle qui touchent au commerce (ADPIC) et accepter la concurrence des produits génériques.


D’après le Programme commun des Nations Unies (ONUSIDA), il faut d’ici à 2015, 6 milliards de dollars par an.  Alors, les États rappellent aux pays développés la volonté qu’ils ont manifestée de porter leur aide publique au développement (APD) à 0,7% de leur PNB en 2015, au plus tard.  Ils engagent « fermement » les pays africains, qui ont adopté la Déclaration d’Abuja, à prendre des mesures concrètes pour affecter au moins 15% de leur budget annuel à l’amélioration du secteur de la santé publique.  Ils promettent, par ailleurs, de multiplier les mécanismes de financement nouveaux, volontaires et novateurs.


Les États s’engagent aussi à améliorer l’intégration des programmes de lutte contre le VIH/sida dans les soins de santé primaires, les services de santé de la sexualité et de la procréation et les services de lutte 

http://www.un.org/News/fr-press/docs/2011/AG11093.doc.htm

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Mardi 14 juin 2 14 /06 /Juin 23:20
12 Juin 2011

Le sida est une maladie chronique qui touche le système immunitaire et qui peut mener à la mort (en cas d’absence de traitement). On observe dans la phase du sida proprement dit une immunité affaiblie contre les infections ou tumeurs.

Le VIH (virus du sida) attaque des cellules du système immunitaire et les détruit une à une en l’absence de traitement. L’évolution de la maladie se déroule sur plusieurs années et rend les personnes atteintes plus fragiles face au cancer ou d’autres maladies infectieuses (alors qu’elles peuvent être bénignes chez des personnes qui n’ont pas le HIV). 


Pour le moment il n’existe que des traitements qui soignent les symptômes et donc aucun vaccin n’est disponible sur le marché pour avoir un effet préventif et éventuellement curatif.


Toutefois en septembre 2009 une étude réalisée par des chercheurs américains et thailandais, portant sur 17.000 personnes, a mis au point un vaccin capable de réduire de façon significative le risque de contamination par le virus du sida. Le sida est une maladie présente dans le monde entier mais avec une très grande prédominance en Afrique sub-saharienne. 


Bref historique 

http://www.lemidi-dz.com/index.php?operation=voir_article&date_article=2011-06-12&id_article=sante@art1@2011-06-12


Le sida fut décrit pour la première 

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